Nexus : transhumance, aires protégées et ressources naturelles, développement, paix et sécurité 10-12 juillet 2023, Yaoundé, Cameroun.
Le Cameroun a le privilège d’accueillir la seconde Conférence Internationale des Ministres sur la transhumance, cette rencontre fera le point sur l’avancement des acquis de la mise en œuvre de la Déclaration de N’Djamena, afin de prendre des mesures appropriées pour relever les défis liés aux mouvements transfrontaliers de transhumance entre les régions du Sahel et du nord de l’Afrique équatoriale. Pour rappel, La Déclaration de N’Djamena a été initiée en mai 2013, mais son effectivité prend corps en janvier 2019, à l’initiative conjointe de la facilitation du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo, de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) et du Gouvernement de la République du Tchad, sous le Très Haut Patronage de Son Excellence, Monsieur IDRISS DEBY ITNO, Président de la République du Tchad, Chef de l’Etat.
Ce grand rassemblement international regroupe en plus des représentants des 07 collèges du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), des délégations ministérielles des pays de la sous-région impliquées dans la transhumance transfrontalière à savoir : Le Nigeria, le Niger, la RCA, le Soudan, le Tchad, la République Démocratique du Congo, et le pays hôte : le Cameroun.
La conférence sera articulée autour d’un segment technique du 10 et 11 juillet et le segment politique le 12 juillet. Cette grande assemblée permettra aussi de passer le flambeau de la facilitation de la République fédérale d’Allemagne à la Co-facilitation France – Gabon. Nous saluons la rigueur et l’engagement des Etats impliqués qui respectent le calendrier énoncé à cet effet, il prévoyait :
- Etape 1 : Séparément dans les trois blocs géographiques : 21 mars 2023 pour le Bloc Est (à Kinshasa, RDC) ; 12-14 avril 2023 pour les Blocs Centre et Ouest (à N’Djamena, Tchad) : Segment technique des Experts
- Etape 2 : 10, 11 et 12 Juillet 2023 : Segment politique de haut niveau – Segment ministériel, Yaoundé, Cameroun.
La rencontre de Yaoundé vise à capitaliser sur la mise en œuvre de la Déclaration et à prendre des mesures d’urgence en vue de faire face aux enjeux de la transhumance entre le Sahel et le Nord de l’Afrique équatoriale en lien avec la LAB (Lutte Anti-Braconnage) transfrontalière, la dégradation des ressources naturelles, l’orpaillage/mines, l’éco sécurité, la paix, l’éco développement, les traditions et cultures locales. Ceci aura comme trame de fond les aspects politico-stratégiques, diplomatiques, opérationnels, programmatiques et de financements de la Déclaration de N’Djamena, votée à l’issue d’un colloque sur la contribution de l’élevage pastoral à la sécurité et au développement des espaces saharo-sahéliens qui a réuni 235 participants provenant de 17 pays du 27 au 29 mai 2013.
« La transhumance est un phénomène qui permet d’élever du bétail, de le faire déplacer, et d’alimenter les villes. Mais il y’a d’autres conséquences liée à cette transhumance si elle est mal organisée. On peut observer des épizooties, des zoonoses, la transmission des maladies des animaux aux humains et vice versa. Les Etats d’Afrique Centrale ont intérêt à se mobiliser, et se concentrer pour décider de la bonne stratégie qu’il faut mettre en place pour mobiliser des financements, afin de favoriser la mise en œuvre de ces plans d’investissement ». – Secrétaire Exécutif COMIFAC: M. Hervé Martial MAIDOU de la République Centrafricaine
Auteure: Ange Atala