De l’avis de certaines personnes et entités de la sphère politico-médiatique, la dynamique sociopolitique actuellement vécue au Cameroun, en dépit, ou plutôt grâce à ses épisodes parfois crisogènes et localement limités, se présente comme une opportunité à saisir à tout prix, et surtout, au prix du mensonge et de la délation, pour se bâtir une notoriété à l’échelle internationale. L’édito du Capitaine de Vaisseau, Cyrille Serge Atonfack Guemo nous éclaire .
Dans les rangs de cette engeance en mal de réputation, se recrutent des journalistes de tous les rangs et grades, dont les papiers de minable consistance, sont plus un ramassis de mièvres affabulations, que de véritables comptes rendus de faits recoupés et attestés. Dans cet agrégat de malintentionnés, se comptent également des experts et spécialistes locaux ou étrangers, tous diplômés ès Cameroun. De curieux personnages qui trouvent en nos malheurs, un terreau à leurs funestes élucubrations. Il en est ainsi de certaines Organisations Non Gouvernementales télécommandées, dont l’opacité de la cécité n’a d’égale que la capacité à tronquer la réalité. En réalité, de pseudo-humanitaires dont le sens des affaires jamais n’aura autant été affûté !!!
À l’image de charognards sans vergogne, c’est à qui vociférera le plus fort, c’est à qui usera le mieux de l’inversion accusatoire, au point de déplorer le manque d’empathie des victimes envers leurs bourreaux. De leur avis à tous, le Cameroun n’a pas encore assez souffert de la noblesse unitaire de son peuple, ni assez cher payé, son refus de se soumettre au diktat des nostalgiques du temps où l’hégémon était érigé en valeur universelle. Les attaques contre les civils et les militaires engagés dans la construction des infrastructures de développement, les tentatives d’imposer un voile d’ignorance sur notre jeunesse, la destruction de pans entiers du tissu économique, la fabrication d’épopées sanglantes pour faire intervenir des forces étrangères, toutes ces menées visent un double objectif à savoir, retarder l’essor économique du Cameroun, et infliger à nos populations les affreux tourments de l’indigence intellectuelle, sans oublier les inqualifiables souffrances de la détresse matérielle.
Il va sans dire qu’en favorisant la manipulation et l’ensauvagement des communautés cibles, l’enténèbrement découlant de cet état de misère généralisée facilitera la mise en pièces du Cameroun. Juste pour rappeler que l’insécurité dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest est consécutive à des contrats signés entre des fonds spéculatifs qui misent sur les ressources naturelles de ces régions, et des compatriotes avides d’argent, et lobotomisés, à qui il manque la partie de cerveau abritant l’esprit patriotique. Il s’agit donc de la vente d’un territoire et de ses richesses, toutes choses que l’on ne possède pas. En d’autres circonstances, pareil acte serait qualifié d’escroquerie, s’il n’était à l’origine des innommables violences perpétrées par ces stipendiés. Notons cependant qu’au fur et à mesure que se précisent les contours de ce bal de prédateurs désormais démasqués, les populations des dix régions administratives du Cameroun, unies et solidaires, rejettent en bloc l’anathème de l’asservissement.
Capitaine de Vaisseau, Cyrille Serge Atonfack Guemo/ Chef Division de la Communication, Ministère de la Défense.