Plus de 80 personnes, représentant la population locale et les associations de la société civile, se sont mobilisées le 20 septembre 2025 au lac Ouiouane pour célébrer la Journée mondiale du nettoyage de la Terre. Cette initiative conjointe du Parc national de Khénifra et de la Société de coopération internationale canadienne illustre la dynamique collaborative locale en faveur de la préservation environnementale.

Khénifra – Les acteurs locaux du Parc national de Khénifra ont organisé le samedi 20 septembre 2025 une action collective de grande envergure à l’occasion de la Journée mondiale du nettoyage de la Terre. Cette initiative inédite, qui a rassemblé plus de 80 participants issus de la population locale et des associations de la société civile, s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre l’Agence Nationale des Eaux et Forêts, représentée par le Parc National de Khénifra, et la Société de Coopération Internationale Canadienne, à travers le projet « Femmes résilientes dans le Moyen Atlas ».
Le site retenu pour cette opération était le lac Ouiouane, écrin naturel souffrant d’une accumulation importante de déchets à l’issue de la saison touristique estivale. Cette problématique récurrente témoigne des pressions anthropiques croissantes sur les espaces naturels du Moyen Atlas et de la nécessité d’actions concertées pour préserver leur intégrité écologique. L’événement a conjugué plusieurs dimensions complémentaires de l’action environnementale : une campagne de plantation d’arbres sur les berges du lac visant à restaurer le couvert végétal ripuaire et à stabiliser les rives, une opération de nettoyage approfondi du lac et de ses abords permettant la collecte de volumes significatifs de déchets abandonnés, et l’installation de conteneurs à déchets stratégiquement positionnés pour faciliter la collecte et prévenir les dépôts sauvages futurs.
Cette démarche intégrée constitue une étape pratique vers la promotion de la conscience environnementale au sein des communautés locales et la préservation durable des ressources naturelles du Parc national de Khénifra. Les participants, mobilisés dans un esprit de solidarité et de responsabilité collective, ont œuvré conjointement au nettoyage méticuleux du lac et de ses environs, tout en contribuant activement à la plantation d’essences arborées adaptées au contexte écologique local. Cette combinaison d’actions de remédiation immédiate et d’investissement pour l’avenir illustre une compréhension mature des enjeux environnementaux, qui nécessitent à la fois de réparer les dégradations existantes et d’adopter des pratiques préventives.
L’initiative représente un exemple concret de collaboration fructueuse entre les différents acteurs locaux engagés dans la protection de l’environnement et la promotion du développement durable. Elle démontre également l’importance cruciale de la participation active de la société civile dans les efforts de conservation environnementale, reconnaissant que la préservation des espaces naturels ne peut résulter de la seule action des autorités publiques mais nécessite l’adhésion et l’engagement des populations locales, premières utilisatrices et bénéficiaires de ces ressources.
Selon les initiateurs du projet, cette action poursuivait plusieurs objectifs complémentaires et interdépendants. Il s’agissait d’abord de promouvoir la conscience environnementale au sein des populations locales, en favorisant une meilleure compréhension des impacts de leurs comportements sur les écosystèmes et en cultivant un sentiment de responsabilité collective envers le patrimoine naturel commun. Le deuxième objectif visait la préservation concrète des ressources naturelles du Parc national de Khénifra, notamment la qualité des eaux du lac Ouiouane et l’intégrité des écosystèmes riverains, essentiels tant pour la biodiversité que pour les activités économiques locales, notamment le tourisme et l’agriculture. Le troisième objectif consistait à encourager et faciliter la participation de la société civile dans les efforts de protection environnementale, en créant des espaces de mobilisation collective et en valorisant l’engagement citoyen. Enfin, l’initiative ambitionnait de renforcer la collaboration entre les différents acteurs locaux – institutions publiques, organisations non gouvernementales, associations communautaires et citoyens – pour construire une gouvernance environnementale plus inclusive et plus efficace.
Le projet « Femmes résilientes dans le Moyen Atlas », cadre institutionnel de cette initiative, témoigne d’une approche intégrée du développement durable, reconnaissant les liens indissociables entre conservation environnementale, résilience climatique, équité de genre et développement socioéconomique. En plaçant les femmes au cœur des stratégies de résilience, ce projet valorise leur rôle essentiel dans la gestion des ressources naturelles et leur potentiel comme actrices de changement au sein de leurs communautés.
Le Parc national de Khénifra, créé pour protéger les écosystèmes remarquables du Moyen Atlas marocain, constitue un territoire de haute valeur écologique abritant des formations forestières de cèdres, des zones humides, une faune diversifiée incluant plusieurs espèces endémiques et menacées, ainsi que des paysages d’une grande beauté. La gestion durable de cet espace protégé représente un défi complexe, nécessitant de concilier les impératifs de conservation avec les besoins légitimes des populations locales en matière de subsistance et de développement économique.
Les lacs du Moyen Atlas, dont le lac Ouiouane, constituent des écosystèmes particulièrement sensibles et multifonctionnels. Ils assurent des services écosystémiques essentiels : régulation du cycle hydrologique, habitats pour la biodiversité aquatique et avifaune, supports pour les activités récréatives et touristiques, sources d’irrigation pour l’agriculture locale. Leur dégradation par la pollution et l’accumulation de déchets compromet non seulement leur valeur écologique intrinsèque mais également les bénéfices économiques et sociaux qu’ils génèrent pour les communautés riveraines.
L’opération du 20 septembre 2025, au-delà de ses résultats immédiats en termes de volumes de déchets collectés et d’arbres plantés, revêt donc une dimension symbolique et pédagogique fondamentale. Elle matérialise la possibilité d’une action collective efficace, génère un sentiment de fierté et d’appropriation communautaire, et crée des dynamiques sociales positives susceptibles de se pérenniser au-delà de l’événement ponctuel. La participation massive de 80 personnes témoigne d’un capital social mobilisable et d’une sensibilité environnementale réelle au sein de la population locale, fondements sur lesquels peuvent s’édifier des stratégies de gestion durable à long terme.
La réussite de telles initiatives dépendra toutefois de leur inscription dans une stratégie globale et cohérente de gestion du Parc national, incluant des mécanismes pérennes de collecte et de traitement des déchets, des programmes d’éducation environnementale continue, des activités génératrices de revenus compatibles avec la conservation, et des mécanismes de gouvernance participative garantissant l’implication durable des communautés locales dans les décisions relatives à la gestion des ressources naturelles dont dépend leur bien-être.
Plus de 80 personnes, représentant la population locale et les associations de la société civile, se sont mobilisées le 20 septembre 2025 au lac Ouiouane pour célébrer la Journée mondiale du nettoyage de la Terre. Cette initiative conjointe du Parc national de Khénifra et de la Société de coopération internationale canadienne illustre la dynamique collaborative locale en faveur de la préservation environnementale.
Khénifra – Les acteurs locaux du Parc national de Khénifra ont organisé le samedi 20 septembre 2025 une action collective de grande envergure à l’occasion de la Journée mondiale du nettoyage de la Terre. Cette initiative inédite, qui a rassemblé plus de 80 participants issus de la population locale et des associations de la société civile, s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre l’Agence Nationale des Eaux et Forêts, représentée par le Parc National de Khénifra, et la Société de Coopération Internationale Canadienne, à travers le projet « Femmes résilientes dans le Moyen Atlas ».
Le site retenu pour cette opération était le lac Ouiouane, écrin naturel souffrant d’une accumulation importante de déchets à l’issue de la saison touristique estivale. Cette problématique récurrente témoigne des pressions anthropiques croissantes sur les espaces naturels du Moyen Atlas et de la nécessité d’actions concertées pour préserver leur intégrité écologique. L’événement a conjugué plusieurs dimensions complémentaires de l’action environnementale : une campagne de plantation d’arbres sur les berges du lac visant à restaurer le couvert végétal ripuaire et à stabiliser les rives, une opération de nettoyage approfondi du lac et de ses abords permettant la collecte de volumes significatifs de déchets abandonnés, et l’installation de conteneurs à déchets stratégiquement positionnés pour faciliter la collecte et prévenir les dépôts sauvages futurs.
Cette démarche intégrée constitue une étape pratique vers la promotion de la conscience environnementale au sein des communautés locales et la préservation durable des ressources naturelles du Parc national de Khénifra. Les participants, mobilisés dans un esprit de solidarité et de responsabilité collective, ont œuvré conjointement au nettoyage méticuleux du lac et de ses environs, tout en contribuant activement à la plantation d’essences arborées adaptées au contexte écologique local. Cette combinaison d’actions de remédiation immédiate et d’investissement pour l’avenir illustre une compréhension mature des enjeux environnementaux, qui nécessitent à la fois de réparer les dégradations existantes et d’adopter des pratiques préventives.
L’initiative représente un exemple concret de collaboration fructueuse entre les différents acteurs locaux engagés dans la protection de l’environnement et la promotion du développement durable. Elle démontre également l’importance cruciale de la participation active de la société civile dans les efforts de conservation environnementale, reconnaissant que la préservation des espaces naturels ne peut résulter de la seule action des autorités publiques mais nécessite l’adhésion et l’engagement des populations locales, premières utilisatrices et bénéficiaires de ces ressources.
Selon les initiateurs du projet, cette action poursuivait plusieurs objectifs complémentaires et interdépendants. Il s’agissait d’abord de promouvoir la conscience environnementale au sein des populations locales, en favorisant une meilleure compréhension des impacts de leurs comportements sur les écosystèmes et en cultivant un sentiment de responsabilité collective envers le patrimoine naturel commun. Le deuxième objectif visait la préservation concrète des ressources naturelles du Parc national de Khénifra, notamment la qualité des eaux du lac Ouiouane et l’intégrité des écosystèmes riverains, essentiels tant pour la biodiversité que pour les activités économiques locales, notamment le tourisme et l’agriculture. Le troisième objectif consistait à encourager et faciliter la participation de la société civile dans les efforts de protection environnementale, en créant des espaces de mobilisation collective et en valorisant l’engagement citoyen. Enfin, l’initiative ambitionnait de renforcer la collaboration entre les différents acteurs locaux – institutions publiques, organisations non gouvernementales, associations communautaires et citoyens – pour construire une gouvernance environnementale plus inclusive et plus efficace.
Le projet « Femmes résilientes dans le Moyen Atlas », cadre institutionnel de cette initiative, témoigne d’une approche intégrée du développement durable, reconnaissant les liens indissociables entre conservation environnementale, résilience climatique, équité de genre et développement socioéconomique. En plaçant les femmes au cœur des stratégies de résilience, ce projet valorise leur rôle essentiel dans la gestion des ressources naturelles et leur potentiel comme actrices de changement au sein de leurs communautés.
Le Parc national de Khénifra, créé pour protéger les écosystèmes remarquables du Moyen Atlas marocain, constitue un territoire de haute valeur écologique abritant des formations forestières de cèdres, des zones humides, une faune diversifiée incluant plusieurs espèces endémiques et menacées, ainsi que des paysages d’une grande beauté. La gestion durable de cet espace protégé représente un défi complexe, nécessitant de concilier les impératifs de conservation avec les besoins légitimes des populations locales en matière de subsistance et de développement économique.
Les lacs du Moyen Atlas, dont le lac Ouiouane, constituent des écosystèmes particulièrement sensibles et multifonctionnels. Ils assurent des services écosystémiques essentiels : régulation du cycle hydrologique, habitats pour la biodiversité aquatique et avifaune, supports pour les activités récréatives et touristiques, sources d’irrigation pour l’agriculture locale. Leur dégradation par la pollution et l’accumulation de déchets compromet non seulement leur valeur écologique intrinsèque mais également les bénéfices économiques et sociaux qu’ils génèrent pour les communautés riveraines.
L’opération du 20 septembre 2025, au-delà de ses résultats immédiats en termes de volumes de déchets collectés et d’arbres plantés, revêt donc une dimension symbolique et pédagogique fondamentale. Elle matérialise la possibilité d’une action collective efficace, génère un sentiment de fierté et d’appropriation communautaire, et crée des dynamiques sociales positives susceptibles de se pérenniser au-delà de l’événement ponctuel. La participation massive de 80 personnes témoigne d’un capital social mobilisable et d’une sensibilité environnementale réelle au sein de la population locale, fondements sur lesquels peuvent s’édifier des stratégies de gestion durable à long terme.
La réussite de telles initiatives dépendra toutefois de leur inscription dans une stratégie globale et cohérente de gestion du Parc national, incluant des mécanismes pérennes de collecte et de traitement des déchets, des programmes d’éducation environnementale continue, des activités génératrices de revenus compatibles avec la conservation, et des mécanismes de gouvernance participative garantissant l’implication durable des communautés locales dans les décisions relatives à la gestion des ressources naturelles dont dépend leur bien-être.
NKITCHA FOMEN
